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Peigner la GIRAF

by Mad'MoiZèle GIRAF

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David Jean
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David Jean Du bon MMZG, on voit que c'est leur début mais le coeur est là !
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1.
Absinthe 05:39
Barcelone 2002. La Rambla, suis-je trop vieux? Je déambule dans une rue qui semble savoir plus que moi où j’m’en vas. Mais qu’est-ce que j’fais là. Je suis aspiré par la mer Méditerranée. J’me sens loin d’ma mère, méditer c’pas pour moé, en tous cas pas en c’moment. Môman j’m’ennuie d’toé! J’m’en vais m’cacher dans une bouche de métro, où j’chante tout haut des tounes de mon pays, je pleure, je ris, puis soudainement la pluie, je ne sais plus où je suis. Je suis saoul et sans souci, sans un sou, mais je suis content d’être ici. Seul, face à ma solitude, face à mon isolement, la tête pleine de bons sentiments. Face à face avec moé, face à face avec l’absinthe. Instant de lucidité. La mer, la Rambla, je suis trop vieux pour tout ça. Môman vient m’chercher, j’m’ennuie, j’suis trop vieux pour toutes ces conneries. Moi je suis fourbe, affalé, fêlé, mais relativement fier. C’est qu’j’suis toujours de bonne humeur quand je sais qu’j’ai rien à faire. Mais j’exagère, comme après un excès d’fougères. Tout se mélange dans ma tête, c’est trop bête, suis-je déjà passé par ici? Regard troublé, au diable la sobriété, ville étrange qui se charge de me changer. J’suis l’trottoir et m’égare dans de magnifiques quartiers, au bord d’la Méditerranée il fait chaud! Et j’adore voyager solo. J’use mes semelles, transporté en nacelle, je reluque toutes les femelles, et je passe par la ruelle histoire d’être bien certain d’me perdre. Rien à faire de l’étiquette, que des miettes que j’écrase sous mes pieds. L’absinthe, des femmes, j’me prend pour Depardieu, confronté à moi-même sûrement que j’pourrais faire mieux. Ouais je suis fourbe, affalé pourtant j’continue d’avancer même si ça fait un bon bout qu’mon esprit n’touche plus au plancher... Straight pipe pour le vieux, pas d’sucre pis pas d’feu. L’absinthe fait évaporer mes craintes, élimine toutes les contraintes sauf celles créées par un excès de pintes qui fait que je suinte deux fois plus que d’habitude. Une sainte m’offre une bière avec gratitude, pour un moment j’ai la quiétude de toute l’incertitude. Mais après je ferai une plainte de ma solitude, je m’éreinte constamment de toutes ces platitudes. Je bois une gorgée et me retrouve immédiatement transporté, l’esprit déchiré, pupilles dilatées, sourire d’écervelé, l’allure dévergondée. Étourdi par le spin de toutes ces machines. Je me défonce, consomme une autre once, et je tente inopinément de trouver la bonne réponse. Ouais c’est l’absinthe qui me crinque et me fait voir en double, dans la foule la sueur coule mais je lève toujours le coude. J’aime les gens, mais ça n’est pas réciproque. J’porte des gants, mais c’est toujours moi qui s’frotte. C’est inquiétant, bien des fois ça ferme des portes. P’têt que j’radote mais j’trouve ça hot quand ça choque, fuck! Soudainement l’air autour de moi devient malsain, j’ai envie de prendre un bain parfumé au romarin tout en cuvant mon vin. Propre, en moi sommeille un lycanthrope. Je me moque des regards hautains qui s’entrechoquent. Les filles saoules, le Red Bull, c’est pas moi qui r’viendra bredouille. Ouais je m’absente à l’absinthe dans la ville de Barcelone. Hey, c’est le vrai truc vert et bordel que ça dégomme. 70% d’alcool en plus des substances illicites comme un coït magique, dans ma tête une orgie de musiques. Un délire visuel, de graffitis pis d’parc Güell. Une jolie vietnamienne, mais j’me souviens de rien, le néant. Pas même un spectacle, rien. La raison pourquoi j’étais rien. J’vais devoir appeler Funky Flip mais j’ai pas envie. J’sais pas comment j’suis rentré, j’sais pas comment qu’ça finit. J’sais pas c’que j’ai fait hier soir, j’ai p’têt frappé quelqu’un, j’ai p’têt bêché en bike, pis je l’sais pas. J’ai mal partout, à tête, au corps, au bras. Y’é midi, j’t’encore saoul. Ma tête est alourdie, mon corps est engourdi. Ah, je marche, je parle, je réfléchis comme Ozzy. Pis j’me dis ; hé qu’la vie est dure, l’avenir est pas sûr, c’est d’mauvaise augure toutes ces aventures. Un p’tit peu insécure. Mon amour j’t’aime c’est sûr. Toutes sortes d’affaires qu’on s’dit quand, osti, y’est midi, j’t’encore saoul. Ma tête est alourdie, mon corps est engourdi. Ah, je marche, je parle, je réfléchis comme Ozzy. Je bois une gorgée et me retrouve immédiatement transporté, l’esprit déchiré, pupilles dilatées, sourire d’écervelé, l’allure dévergondée. Étourdi par le spin de toutes ces machines. Je me défonce, consomme une autre once, et je tente inopinément de trouver la bonne réponse. Ouais c’est l’absinthe qui me crinque et me fait voir en double, dans la foule la sueur coule mais je lève toujours le coude. Et je lève toujours les bras je danse sur 1-2-3 quand le soundsystem crache son beat comme un band de rock. Là là moi ça m’provoque, les corps qui s’entrechoquent, toutes les filles sont hot. On s’prend pour des coqs, c’est comme au Maroc, c’est sans équivoque, c’est ça notre époque et pis c’est pas ça qui m’choque. C’est crissement baroque. Fuck. Cric-crac-croc que la grande chick me croque.
2.
Baba au Rhum 03:32
Baba au rhum, le baba au rhum mais oué. Prépare-moi donc une de tes recettes que je m’empiffre sans souci. Baba au rhum, le baba au rhum mais oué. Qu’est-ce que c’est bon cette pâte d’alcool je n’ai plus qu’à te dire merci. Les pâtisseries ça te connaît juste une bouchée et j’suis transi. Saisi par tous les ingrédients mon corps sombre dans l’oubli. Comme subjugué par mes papilles qui en saisissent toutes les inflections. Un phénomène culinaire qui me donne du bedon. Ravigoté par les délices que tu peines à préparer, toute ma personne est rendue dingue par cette belle pâte dorée. Rafistolée par une fille qui, ma foi, me fait rêver. Je vis l’extase de la gourmandise, comme j’aime être à ses côtés. Oui c’est le baba au rhum. Mais cette concoction magique me donne le goût de t’embrasser. Telle une obsession subite qui occupe chacune de mes pensées. Tout tes mouvements sont fantastiques c’est pour moi un coup de tonerre. Dis moi ma belle ça te dirais qu’aujourd’hui on s’envoie en l’air? Peu importe la journée, jeudi, vendredi ou samedi, à tes demandes je réponds toujours d’un chaleureux mais oui, mais oui! Dans la cuisine où tu usines, de tous mes yeux moi je te suis. Pour capturer ton attention je multiplie les facéties. Je chante le baba au rhum. Fervent lecteur des histoires des Contes des Milles et Une Nuits, la recette nous provient du roi Stanislas Leszczynski. Moi j’en sais rien mais j’y crois fort car c’est elle qui me l’a raconté une fois par hasard, pas très loin de son oreiller. Comme subjugué par le moment et perdu dans ses grands yeux noirs, elle me captive et m’hypnotise par l’intensité de son regard. Mon je suis prêt à tout, mais là je l’ai pris en pleine poire. Ce soir encore j’ai l’impression que je m’endormirai très tard. Baba au rhum, le baba au rhum mais ouais. Une fois de plus ma belle je me suis fait attirer dans ton lit. Baba au rhum, le baba au rhum mais ouais, moi je prend goût de toi solide chérie tu m’as ouvert l’appétit. Baba au rhum. Laisse moi me saouler de ton soul, me soulager de cette sale existence. Car tu es celle, la seule, qui ne me serve pas de salade. Sois-en sûr je suis un soûlographe, je me souque à toi. Oui j’ai envie de toi ma belle tu me rends complètement baba. Ta peau dorée et ta chaire au goût de rhum me donnent des envies que jamais je n’ai ressenti. Ni en bas, ni ici, pas même au paradis. Et tu le sais aussi que tu es celle qui ruisselle dans mon esprit. Oui j’ai envie, de toi ma jolie. You’re driving me completely crazy. Et tu me rends complètement, complètement, complètement baba.
3.
Balance la purée Funky Flip!!! They call me Dr.Chill Phil I’ve got a PhD and if you don’t believe me come over here and see. I’ve got the rhymes galore you say encore encore. And then I come on the mic and raise hell hardcore. Yeah I’m Funky Flip I like to groove that’s it. On the stage, with the mic, I’ll bring the funkyest shit. I don’t do this for cash, I might do it for hash, and sometimes I’ve been seen with a mighty fine mustache. Avec une méchante moustache. It’s that mustache incident, it’s that mustache incident. Mustache incident, it’s that mustache incident!
4.
P'tit Chat 02:02
Non moé j’en veux pas de ton putain de p’tit chat, pour qu’il mène une bonne vie d’félin j’te dis c’est mieux qu’on en ait pas. Parce qu’il va chier partout, l’divan va s’ramasser plein d’trous, la litière va sentir le calvaire pis ça va attirer toutes les mouches. En plus j’vais lui faire la vie dûre, dans son bol d’eau du cyanure, j’vais l’beurrer de cire à chaussure tout l’contraire d’la vie d’Épicure. Une coupe d’heures dans un baril d’eau voir s’il sait nager comme y faut. Des tortures pires que la gestapo a y faire dresser les poils su’l dos. Le pauvre p’tit chat, il va r’gretter d’être v’nu chez nous. De la vitre cassée dans les pattes ou mon pied qui s’retrouve dans son ass. Emprisonné dans l’garde robe, d’la bouffe infestée de microbes. La queue passée à la tondeuse, le poil rasé à la souffleuse. Du tabasco dans son plat d’bouffe, assis d’sus jusqu’à c’qu’il étouffe. Des plans pour que le pauvre p’tit min finisse dans un plat tiki ming… Pas d’p’tit chat, pas d’p’tit chat, pas’d’p’tit chat chez nous. Pas d’p’tit chat, pas d’p’tit chat, pas’d’p’tit chat chez nous.
5.
Frontières 02:43
Non l’encre de mon crayon, elle n’est pas ni rouge ni bleue, ni d’aucune autre couleur. Non je ne crois pas en dieu. Quand je recherche l’équilibre, quand j’ai le goût d’me sentir libre, j’me débarrasse de toutes ces lois, j’vais voir à l’intérieur de moi. L’encre de mon crayon n’est pas rouge ni bleue, ni d’aucune autre couleur, non j’ne crois pas en dieu. Ni à toutes ces conneries, ces histoires de fusils. Pour moi c’est d’la bouillie, for all the family, qui n’pensent qu’à leur nombril, qui n’pensent qu’à leur profit. Si tu n’es pas leur ami, il te font manger les pissenlits par la racine ils t’assassinent à coup de carabines. Il provoquent une famine, si ils n’en veulent pas ils l’éliminent. La différence les fascinent dans l’fond ils font comme Staline. S’en fouttent qu’ça te chagrine, pour eux t’es t’la vermine. Batailles de religions, cacher les solutions, salir la réputation, déformer la réalité. L’honneur de la nation est-elle au bout du canon? Moi j’allume la session pour combattre l’insanité. Quand je recherche l’équilibre, quand j’ai le goût d’me sentir libre, j’me débarrasse de toutes ces lois, j’vais voir à l’intérieur de moi. S’débarrasser des œillères. Arrêter d’s’lancer des pierres. Faire attention à la terre. Se libérer des frontières… Sous un drôle de masque se cache la face qui exploite, avec bien trop de tact, c’est ça qui m’tracasse. Comme un grand jeu de cache cash pour les plus voraces, et c’est la bande de rapaces qui ramasse toujours la liasse. Et si tu fais la grimace, voilà qu’on t’remplace. Pieds nus sur la paillasse, tu t’retrouves échec et mat. Encore une fois mon vieux, la clique méprise la masse. Encore une fois, c’est la clique qui méprise la masse. On doit couper le courant, rassembler tous les éléments, partir à la chasse aux forbans c’est maintenant l’heure de montrer les dents. Laissés pour compte, dépravés, citoyens de segond plan : tous en avant! Il est temps il est temps. Ce sont les pourfendeurs du dimanche qui en subiront les conséquences. Perdus dans leur ignorance rance ils feront un tour entre quatre planches alors que nous on se déhanche au son d’une musique de transe. Il faut s’parler, chanter. Moi je dis hé! Hé! Hé! Hé!
6.
La Campagne 04:04
Subtil, comme un tracteur en panne sur le pont Champlain c’est la campagne publicitaire qui bat son plein. Quel que soit l’gadget, l’émission ou la wannabe vedette, une nouvelle marque prend place sur l’élastique de tes bobettes. Subtil, comme la tondeuse tôt le dimanche matin. Créant le besoin qui rapproche le portefeuille de la main. La pub fait rouler la machine qui rend les demains incertains. À coups de rengaines et de grosses boules Big Man nous transforme en pantins. Au détour de la grande artère un truck est là qui te sidère parce que son utilité crade t’assaille d’une pub sommaire de Chez Parée, d’un décolleté, ou d’un truc pour ta mère. Empeste le diesel dans la rue et pose comme la reine d’Angleterre. Lundi matin t’es en retard, pis là y faut qu’tu débarasses. La vision floue la tête qui tourne, t’es probablement encore scrappe. Mais c’est rendu dans l’escalier qu’tu manques de t’pèter la face parce que tu t’es enfargé dans une grosse pile de Publi-sacs. T’arrives à la station d’métro on te donne tout plein d’journaux. Trouves ça étrange qu’ça soit gratuit mais pour l’instant tu y penses pas trop. Tu cherche à lire un article mais tu peux pas parce que tout c’qu’y’a c’t’un gros message publicitaire. Dans l’fond tu payes de ton cerveau. Une fois assis dans le wagon, tu ne te poses pas trop de questions même si tu vois les mêmes pubs à chaque putain d’stations. T’as l’impression de t’faire prendre pour un couillon sans opinion. Tu t’dis qu’ça pas d’bon sens qu’on vit dans un monde de consommation. Un monde où les compagnies te prennent pour un con. Subtil. Au détour d’une ruelle calme il est là qui te guette. Le tableau réclame apparaît comme la fringante quéquette de l’exhibitionniste dans l’parc, le métro ou Ste-Cath. Quand tu l’as vu le mal est fait c’est comme le white pocket. À la campagne où tu relaxe à l’abri d’la pub à outrance. Tu t’sens en sécurité, le BBQ remplit ta panse. Quand tout d’un coup ton voisin s’pointe avec des airs de connivences et t’cause en long en large d’la nouvelle chaîne télé qu’il finance. Samedi soir tu chilles avec tes chums devant la game de hockey pis tout d’un coup c’est l’extase! Le Canadien vient de scorer, mais là la reprise coupe bordel encore d’la publicité. C’est un autre annonce de char qu’personne dans la place peut s’payer. Subtil. Utile, comme la partie de ta cervelle, celle qui fait que t’es supposé réfléchir avant d’acheter. Essaie donc d’savoir si t’en a vraiment besoin ma belle, si la réponse est non, laisse ton argent à la maison. Futile, comme toutes les choses que tu achètes à cause de campagnes bien ciblées, celles qui font que tu t’endettes. Mastercard, Visa, American Express, n’importe qui a du crédit au pire il t’font une saisie. Subtil.
7.
Deux p’tites blondinettes avec des couettes pis des lunettes Un peu grassettes mais pas lèttes, délaissant leurs habituelles bicyclettes Faisant courbettes et pirouettes comme si elles prenaient la poudre d’escampette Au coin de Mont-Royal et Marquette. En sweat pants, guette les gouttelettes de sueur, telle d’inquiètes fillettes Dans le but d’améliorer leurs rondelettes silhouettes En vue de plaire à une vedette, joueur de trompette Qui est en train de mettre sa Juliette de façon discrète sur la tablette Parce qu’il préfère prendre en levrette de chouettes minettes Pompettes, pas frèttes, un peu faites, sur la cuvette des toilettes Du Sainte-Élisabeth, comme ça, à la bonne franquette… C’est la fin de mon historiette…
8.
Raggamousse 01:25
Mad’MoiZèle GIRAF tout droit sorti d’la brousse. Musique raggamuffin qui fait d’la mousse. Funky Flip saute, Maestro Mez qui se trémousse. Malgré les avertissements le songe le pousse. Funky Flip quand il prend une puff, il tousse. Moé quand il m’passe le joint j’le repousse. J’ai arrêté ça parce qu’ça m’foutait la frousse. J’ai pas fumé d’weed depuis une bonne secousse. Le MMZG veut faire bouger les tignasses. Mais on aime bien aussi faire réfléchir les carcasses. Toute une panoplie d’idées pour changer l’mal de place. J’aimerais trouver l’alternative à l’hégémonie du signe de piastres. Nous on paf dans’face d’la voisine d’en face et pis on ri tout haut de la rouquine d’en haut qui nous dit qu’c’est pas d’si tôt qu’on va faire des shows. Même si ton cul y’est beau, on s’laissera pas marcher su’l’dos. Quand on a le micro c’est interdit de s’emmerder. Moi, tout ce que je veux c’est que tes semelles quittent le plancher. Comme une dose de Spanish Fly, c’est un coup d’pied à ta volonté. Fini arrête de glander c’est maintenant l’moment d’s’engager. Parce que nous ce qu’on apporte c’est une musique hystérique. Mais ça prend beaucoup de travail comme pour un album d’Astérix. Surtout oublie pas notre nom, tu dois te rappeler de notre suffixe. Nous on vient semer la pagaille afin d’abolir toutes les rixes.

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released September 1, 2008

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Mad'MoiZèle GIRAF Montreal, Québec

Avez-vous déjà vu, une GIRAF avec un microphone ?
Mad’Moizèle Giraf rapplique pour un safari raggamuffin bien ficelé. Les 5 Girafs mettent le feu aux planchers de danse partout où ils passent. D'la party musique avec des textes bien acérés et servis avec une pointe d’humour: Du raggamuffin Québécois à son meilleur. Attention Ce sont des bêtes de scènes et de fête à l'énergie très contagieuse! BOOM ... more

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